Un acheteur peut hésiter sur de nombreux critères : appartement ou maison, centre-ville ou périphérie, cuisine ouverte ou fermée… Avec le déconfinement et les conséquences de la crise sanitaire, un autre dilemme s’ajoute : faut-il acheter maintenant ou plus tard ?
Des raisons de passer à l’action
Il y a ceux qui ont la conviction que les prix de l’immobilier vont baisser : la moitié des sondés parmi les acquéreurs si l’on en croit l’Observatoire du moral de l’immobilier SeLoger. Ceux qui voient dans cette crise sanitaire l’opportunité de réaliser de bonnes affaires, dans un contexte de taux bas du crédit immobilier. Le journal Les Echos les conforte d’ailleurs, en indiquant une baisse des prix possible de 5 à 10% sur la majorité des biens, alors que Standard & Poor’s a pronostiqué un recul moyen de 2,5% en 2020. Dans un marché réputé pour sa solidité et orienté le plus souvent à la hausse, avec des prix ayant gagné 50% à Paris lors de la dernière décennie et 25% dans les grandes métropoles d’après MeilleursAgents, une secousse ponctuelle peut en effet être perçue comme une occasion à saisir. Pour 39% des personnes interrogées par SeLoger, c’est le bon moment pour devenir propriétaire !
La prudence, mère de toutes les vertus
Mais tout le monde ne partage pas ce point de vue. Après la crise sanitaire viendra la crise économique. Elle rend l’horizon incertain avec son lot de licenciements et son ralentissement durable de l’activité. Les revenus d’aujourd’hui seront-ils encore ceux de demain ? Dans ces conditions, la capacité d’emprunt actuelle pourrait ne pas être fiable lorsqu’on s’engage sur un crédit immobilier de 20 ans comme la moyenne des contrats signés. Et puis la baisse des prix ne sera pas immédiate, MeilleursAgents indique d’ailleurs qu’elle n’est pas encore mesurable. Les vendeurs n’étant pas en situation d’urgence vont préférer résister aux propositions à la baisse plutôt que de céder à l’atmosphère générale post confinement. Par ailleurs, la remontée des taux du crédit immobilier n’est pas inscrite dans le marbre, les taux directeurs demeurant favorables à un maintien à des niveaux bas.
Arbitrer entre confort et mobilité
La bonne attitude est donc fonction des enjeux de chacun. Les Français sont partagés entre le désir de se mettre au vert à l’extérieur des grandes agglomérations, et le souhait de rester à distance raisonnable des bassins d’emplois. Dans tous les cas, un projet immobilier doit s’appuyer sur un dossier solide pour décrocher un financement, les contrats précaires et les entreprises en difficulté ont tout intérêt à différer l’accession à la propriété pour conserver de la mobilité sur le marché de l’emploi. Il reste aussi une solution aux futurs emprunteurs qui souhaitent profiter du contexte actuel, faire appel à la tribu Immoprêt. Votre courtier étudie la faisabilité de votre projet, optimise votre dossier et négocie les meilleures conditions d’emprunt. Grâce à son expertise, il déniche le meilleur taux de crédit immobilier pour un projet immobilier réussi !
